Qu'apprend-t-on en Grande École de Commerce ?
L’offre de formation en Grande École de Commerce est double, car elle concerne autant l’acquisition des « hard skills » que celle des « soft skills ».
Les « Hard skills »
Les « hard skills » sont les apprentissages, à la fois techniques et concrets, indispensables au quotidien des managers. Ils forment la base des enseignements prodigués en Grande Ecole de Management.
En programme Bachelor, les apprentissages portent durant les 2 premières années sur des matières comme le marketing, la communication, l’économie, les sciences sociales, la finance la comptabilité le droit, la culture générale et les langues. En 3ème année, ces connaissances peuvent être complétées d’une spécialisation.
En programme Grande École, les apprentissages sont organisés autour de 2 années de tronc commun généraliste visant à approfondir les connaissances dans les matières en lien avec le marketing et la gestion des entreprises. Ces deux années sont suivies d’une année de spécialisation organisée autour de modules de cours à la carte.
- Année 1 : consolidation des fondamentaux du management, du marketing et de la finance ;
- Année 2 : approfondissement du management et pré-spécialisation ;
- Année 3 (souvent précédée d’un stage long en entreprise) : choix de la spécialisation avant l’entrée dans le monde professionnel. Les spécialisation proposées découlent de nombreuses thématiques :
- RH et management interculturel,
- Supply chain management, i
- Innovation, création et entreprenariat
- Audit, expertise et conseil,
- Finance,
- Ingénierie des systèmes d’information, m
- Marketing produit et communication, n
- Négociation commerciale,
- Marketing digital…
A la clé, pour les diplômés : l’alliance, variable selon les écoles, mais toujours très prisée des recruteurs, de la polyvalence et de l’expertise.
Les Soft skills
Savoir-être, intelligence, capacité à travailler en équipe, à se confronter à des personnes et des environnements différents, à prendre des risques et à innover… Les « soft skills » recouvrent l’ensemble des caractéristiques d’ordre comportemental qui vont « huiler » la machine managériale et donner toutes les clés au professionnel pour arriver plus facilement à ses objectifs. Autant de qualités que les Grandes Écoles de Commerce cultivent soigneusement, au travers de différents biais.
Excellence académique et interdisciplinarité
Les Grandes Écoles de Commerce se caractérisent par leur excellence académique : enseignants-chercheurs, professeurs titulaires d’un diplôme grade de docteur, intervenants extérieurs officiant souvent dans des groupes d’envergure internationale, dispensent des cours denses, nourris des dernières avancées de la recherche mais aussi des réalités du marché. Par exemple, en marketing, les étudiants sont formés aux grands principes de la négociation commerciale, au comportement du consommateur ou à la transformation digitale ; en ressources humaines, ils découvrent le droit du travail et le management interculturel ; en économie, ils étudient la stratégie d’entreprise… Partout l’interdisciplinarité est le maître mot de la transmission de la connaissance.
Pédagogie incitative
La pédagogie en Grande École de Commerce vise à développer l’autonomie et la prise d’initiative des étudiants grâce à des méthodes d’apprentissage qui s’appuient sur le « learning by doing » : travaux collaboratifs et par projets (en groupes réduits), formation à distance, études de cas, simulations, challenges, missions de consulting…
Proximité avec le monde de l’entreprise
Outre les enseignements théoriques, la richesse de l’expérience en école de commerce repose sur les contacts fréquents et approfondis qu’elle offre avec l’entreprise :
- les stages obligatoires jalonnent la scolarité ;
- l’alternance (mi-temps entreprise et école, sous statut salarié) est très largement développée ;
- les années optionnelles, en France ou à l’étranger, sont des expériences vivement encouragées ;
- des évènements entreprise sont organisés régulièrement sur les campus : conférences débats, jobs dating, découverte des familles de métiers par secteur d’activité.
Toucher ainsi du doigt la vie active permet de mettre en pratique les connaissances acquises en cours, mais aussi d’affiner ses choix et d’apprendre à se connaître.
Préparation à l’entrée dans la vie professionnelle
Les Grandes Écoles de Commerce Passerelle proposent toutes de nombreux dispositifs d’aide à l’insertion professionnelle : ateliers de rédaction de CV et lettre de motivation ; événements dédiés (conférences, séminaire sur les techniques de recherche d’emploi y compris à l’international, stage dating…).
Dans un autre registre, certaines mettent des incubateurs à la disposition de leurs étudiants entrepreneurs.
Ateliers de coaching en développement personnel, communication non verbale ou multiculturelle ou prise de parole en public… Les écoles ne lésinent pas sur les modules visant à donner aux étudiants les clés pour interagir au mieux avec leur entourage. Certaines exigent la réalisation de missions citoyennes, humanitaires ou sociales, pour valider l’obtention du diplôme. Objectif : permettre à tous de développer son sens de l’engagement, son ouverture d’esprit, son humilité, son écoute et son adaptabilité.
Cadre multiculturel
Parce que l’avenir, en particulier dans le domaine du management, ne se conçoit pas en circuit fermé sur la France, les Grandes Écoles de Commerce sont très attentives à fournir à leurs étudiants un environnement résolument multiculturel :
- un enseignement multilingue avec des professeurs internationaux,
- la possibilité d’étudier une troisième langue (chinois, arabe, russe…),
- des campus composés d’étudiants de toutes nationalités,
- des semestres ou des années complètes d’études à l’étranger, grâce à un réseau privilégié d’universités partenaires, sur les cinq continents
- la possibilité d’obtenir un double diplôme,
- des stages et/ou années optionnelles réalisables aux quatre coins du monde.
Vie associative
Intégrer une Grande École de Commerce est l’occasion de se plonger dans une vie associative intense pour mener des projets de tous ordres, basés sur l’autonomisation et les rapports humains. A côté du traditionnel Bureau des Élèves (BDE), responsable notamment de l’organisation des soirées étudiantes et autres week-ends d’intégration, foisonnent beaucoup d’association comme la « junior entreprises », des associations humanitaires, des associations sportives ou artistiques… Autant d’activités tout autant ludiques que formatrices : décrocher des partenariats ou créer des événements dans le cadre de l’activité de l’association enseigne le travail d’équipe, la gestion de l’autre, le dépassement de soi, la communication…