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SCBS poursuit son déploiement sur sa région pour proposer des formations de haut niveau au plus près des publics sur son territoire.

Céline Fauchot, directrice de SCBS – South Champagne Business School, répond à nos questions.

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Mon parcours professionnel s’est construit sur 25 ans d’expérience dans l’Industrie dans des domaines d’activités très variés et dans des structures de dimensions différentes allant de la start-up jusqu’à la multinationale. Mes expertises en marketing stratégique et en marketing opérationnel teintées d’une forte dimension internationale et managériale m’ont conduites à rejoindre SCBS il y a 2 ans et ainsi découvrir son histoire entrepreneuriale au sein d’un écosystème riche et dynamique et alliant des caractéristiques différenciantes qui m’ont semblé être de véritables pépites…

La mission de SCBS est de transformer ses étudiants en des professionnels reconnus pour leur culture managériale, pour leurs compétences techniques et pour quelques traits de personnalité comme l’adaptabilité, l’humilité et la responsabilité. Notre ambition est qu’ils parviennent vite à déjouer les règles invisibles du monde du travail. Pour cela, c’est une Faculté qualifiée qui garantit la qualité et qui tire l’exigence académique vers le haut. Elle est suppléée par des professeurs vacataires provenant du monde économique ou venant de l’étranger. Mais ce qui est sans doute le plus notable dans ce projet pédagogique, c’est la place accordée à la construction du projet professionnel et personnel. Le dispositif ProSper est inscrit en parallèle du programme académique et accueille toutes les séquences (stages, ateliers de techniques de recherche, rencontres avec le monde professionnel, entretiens individuels d’orientation, etc.) qui permettent à l’étudiant d’enclencher le passage de l’identité d’étudiant à celui de jeune professionnel.

S’orienter dès le baccalauréat devient de plus en plus compliqué pour les jeunes tandis que le financement reste un enjeu épineux pour beaucoup de familles. En permettant de rejoindre en cours de route des programmes de qualité dans les Grandes Écoles, le concours Passerelle réduit les « pertes de chance » et établit une forme d’équité entre les jeunes d’une même génération. Recruter par le concours Passerelle nous permet d’avoir de la mixité mais aussi de servir notre crédo d’apporter des formations de haut niveau au plus près des publics.

En plus de présenter toutes les garanties d’une Grande École (visa, grade de Master), le Programme Grande École de SCBS – South Champagne Business School - bénéficie d’un environnement riche de potentiels de collaborations et de transversalité. Cela se voit notamment au niveau de son offre de spécialisations. En dehors des valeurs sûres que sont l’audit-contrôle de gestion, le management des ressources humaines ou la supply chain management, le programme propose des spécialisations plus rares telles que Strategie Design & Management, Entrepreneuriat & Innovation, Banking for Business. Certaines de ces spécialisations conduisent à un double-diplôme ou à un certificat professionnel.

L’environnement personnel de l’étudiant a été particulièrement étudié pour lui permettre d’abord de disposer de l’équipement, du confort et de la tranquillité propices à son épanouissement. L’école privilégie des classes à taille humaine qui permettent une meilleure interaction avec les enseignants, mais aussi entre les étudiants d’une même promotion. Pour les étudiants qui sont en difficulté, il leur est proposé un service de soutien animé par des étudiants. La mise en place de master class permet de prolonger les cours et d’apprécier la façon dont certaines notions et méthodologies sont mises en application dans le monde professionnel.

Les entreprises représentent notre marché aval. Elles constituent le baromètre de nos formations en termes de qualité et en termes de pertinence. Nous élaborons avec elles plusieurs formes de collaboration qui vont du recrutement étudiants lors des jurys jusqu’à l’embauche de nos diplômés, en passant par des contributions obligatoires (taxe d’apprentissage) ou volontaires (mécénat, bourses), par la mise à disposition de professionnels pour animer nos master classes et nos forums ou par l’accompagnement à la professionnalisation (stage, mentoring, alternance).

Le taux d’étudiants en stage et les chiffres de l’insertion professionnelle suggèrent une bonne adéquation entre les profils et les attentes des entreprises. Les entreprises apprécient des juniors qui disposent des fondamentaux et qui démontrent des traits de personnalité comme la responsabilité, l’enthousiasme, l’empathie et l’humilité pour apprendre.

L’histoire de SCBS, et partant celle de son écosystème Y SCHOOLS (intégrant également une Ecole Supérieure de Tourisme et une Ecole Supérieure de Design), est intrinsèquement liée au développement économique du territoire. L’école a fait sienne la mission d’apporter des formations de haut niveau au plus près des publics sur son territoire. Pour cela, l’écosystème Y SCHOOLS s’est implanté à Metz et a étendu son offre à trois École de la Seconde Chance (Romilly sur Seine/Sézanne, Saint-Dizier, Troyes). Elle s’est également récemment déployée à Charleville-Mézières et à Chaumont.

Elle s’active auprès des entreprises en tant qu’animateur d’un réseau de clubs et d’associations faisant dialoguer porteurs de projets, décideurs et collectivités territoriales. Dans la même idée, elle collabore étroitement avec la Technopole de l’Aube, alimente l’incubateur étudiant Young Entrepreneurs Center (YEC) et se positionne en première ligne du dispositif du Volontariat Territorial en Entreprises (VTE).

L’école est un acteur pivot de la structuration d’un écosystème local d’établissements de l’enseignement supérieur (Université de Technologies de Troyes, Université de Reims Champagne Ardenne, EPF école d’ingénieur-es, …) de collectivités territoriales et d’acteurs économiques qui fédèrent les projets et les énergies visant une plus grande attractivité du territoire.

Depuis une dizaine d’années, les « écoles de commerce » sont dans l’œil du cyclone malgré leur réussite indéniable. A la faveur de la pandémie qui a sapé certains fondamentaux comme l’expatriation académique ou l’institution du stage, la critique se fait plus virulente. Les écoles doivent sans conteste se réinventer, tout au moins du point de vue pédagogique, en s’appuyant sur les techno-pédagogies notamment. Elles sont pleines de ressorts pour cela.

Au début de la pandémie, SCBS s’est évertuée à déployer un plan de continuité pédagogique. L’ensemble des cours et des examens a pu être organisé à distance. Des parcours alternatifs ont été mis en place suite à la fermeture des terrains de stage et au retour précipité de nos étudiants en expatriation. Nous avons bénéficié d’un état d’esprit remarquable de la part de nos étudiants et de notre Faculté pour passer du traditionnel face-à-face à l’enseignement à distance. En septembre, étant donné nos possibilités d’accueil, nous avons repris les cours en présentiel car il nous a semblé essentiel de nous retrouver, faculté, administration et étudiants. Depuis, nous nous adaptons aux consignes du Ministère de l’Enseignement Supérieur et du rectorat afin de pouvoir dispenser les cours dans les meilleures conditions en respectant les capacités d’accueil maximales et l’ensemble des gestes barrières.